Palais des Congrès & la Défense

Une star lyrique !

La Mezzo-soprano américaine Joyce DiDonato n'en finit pas d'étonner et d'enchanter. Occupant une place majeure sur la scène internationale lyrique, Joyce DiDonato fait entendre une voix à la fois chaude et brillante.

Après des débuts aux Etats-Unis, notamment à San Francisco et à Santa Fe, la cantatrice accède rapidement à l'échelon international, collaborant avec les formations et artistes les plus prestigieux et se produisant dans les lieux de concerts les plus renommés.

Qualifiée de "diva" par la presse, Joyce DiDonato est notamment louée pour sa "combinaison du glamour, du charisme, de l'intelligence et de la grâce" ou encore sa "générosité musicale".

Tournez ces pages, elles sont précieuses.

Depuis avril 2007, la Nef du Grand Palais accueille le salon du livre ancien, en association avec le salon de l'estampe. Il est à partir de cette année renommé le Salon International du Livre rare et de l'Autographe.
C'est aujourd'hui la plus belle manifestation du genre en France et l'une des plus importantes au monde, avec 150 exposants venus du monde entier, tous affiliés à la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne, et 50 galeristes d'estampe et de dessin, tous membres de la Chambre Syndicale de l'Estampe, du Dessin et du Tableau.

Pour sa 27e édition, près de 200 libraires et marchands d’estampes dévoileront des milliers de documents témoignant de la richesse du patrimoine culturel français et international.

Paradis pour collectionneurs.

Couronné du patronage de la Commission française de l'Unesco, le salon international du livre ancien, de l’estampe et du dessin est aujourd’hui l’une des plus grandes et des plus prestigieuses manifestations au monde dans son domaine.

Pendant trois jours, la plus extraordinaire exposition de livres rares, manuscrits originaux, cartes anciennes, ainsi qu’une sélection d’estampes originales anciennes, modernes et contemporaines, sera mise en lumière dans un écrin mythique et chargé d’histoire : la nef du Grand Palais.

Ce rendez-vous est un paradis pour les collectionneurs et une invitation au voyage pour le public.

Maître d’une tradition ancestrale.

L’opéra tibétain ou "aché lhamo" semble remonter à la culture pré-bouddhiste bönpo. Etymologiquement, les aché lhamo sont des êtres humains habillés en divinités féminines. Cette forme d'opéra offre un exemple de la fusion entre la tradition millénaire bön et le bouddhisme. Les techniques vocales utilisées sont issues de cette ancienne culture d’essence chamaniste, qui s'est mis au service de la parole du Bouddha.

Les chants sont des incantations ponctuées par le tambour et les cymbales et accompagnés de danses décrivant des cercles magiques. Chants et danses consacrent le lieu du spectacle et répandent sur l’assistance des bénédictions. La mise en scène est toujours simple, ce qui permet d’actualiser les livrets les plus mythologiques et d’allier tradition et modernité.

Une grande bouffée d’oxygène.

Les Dimanches au galop se vivent en famille ou entre amis, comme une escapade ludique et très "sport nature", à la découverte de l'univers passionnant des courses de galop.

Une occasion originale de partager des moments autour du spectacle des chevaux de galop : la puissance musculaire et la beauté des pur-sang, associées aux casaques multicolores des jockeys et au tempo endiablé du peloton au galop, entraînent les acclamations du jeune public et des plus grands.

Lyrisme et tourments.

La Jeune fille et la mort, ou quatuor n°14, est l'une des compositions les plus célèbres de Franz Schubert. Ecrit en 1824, le 2e mouvement de ce quatuor (qui en compte quatre) reprend le thème d'un lied composé par Schubert en 1817, et inspiré d'un poème de Matthias Claudius.

Bien avant Matthias Claudius, c'est dans la mythologie antique qu'apparaît le thème de la Jeune fille et la mort. Il met en évidence le lien intrinsèque entre Eros et Thanatos. Cette dialectique a inspiré de nombreux peintres. Vous pouvez la retrouver également dans l'œuvre de Schubert, où les rythmes effrénés et les passages lyriques se succèdent. Elle apparaît enfin dans la pièce d'Ariel Dorfman, La Jeune Fille et la mort. Inspirée du quatuor de Schubert, cette pièce écrite en 1991 fut portée à l'écran, quelques années plus tard, par le réalisateur Roman Polanski.

Envolée poétique.

Après avoir invité sur scène des oiseaux, Luc Petton revient cette fois avec des grues de Mandchourie, volatiles les plus à même d'incarner la danse selon le chorégraphe. Il faut dire que lorsque cet oiseau parade, ses mouvements traduisent une véritable chorégraphie avec révérences, sauts et poses pleines de raffinement.

Le dialogue entre les danseurs et les grues donne grâce et de poésie au spectacle Light Bird dans lequel l'oiseau se mue en un véritable symbole.

Des œuvres enivrantes.

Si la musique orchestrale vous fait vibrer, n'hésitez pas à vous rendre à ce concert. Vous pourrez en effet vous délecter de deux concertos et d'une symphonie composés par des compositeurs phares de l'histoire de la musique : Haendel, Bach et Haydn.
C'est Ton Koopman, chef de renommée internationale notamment connu pour avoir fondé l'Orchestre et le Chœur baroques d'Amsterdam.

L'avant-garde de la fin des années 1920.

Le Jeu de paume présente une exposition qui revient sur la production de Florence Henri, développée entre 1927 et 1940. Au cours de ces années, l'artiste a crée des autoportraits, des compositions abstraites, des portraits d’artistes, des nus, des photomontages, des photocollages, mais également des photographies documentaires. Tous ces clichés ont été pris à Rome, à Paris et en Bretagne.

Invitée à montrer un nombre important de tirages, Florence Henri se voit ainsi reconnue pour sa production photographique au cours de cette période fondamentale où l’outil photographique a permis de libérer la vision de l’homme et l’ouvrit à de nouvelles expériences.

Grand classique de la course d'obstacles !

Ce grand classique de l'obstacle est l'événement le plus spectaculaire de la saison hippique, qui consacre les plus grands champions.

Cette course du groupe I se court sur 5 800 mètres, l'une des distances les plus longues de France en steeple-chase et comprend 23 obstacles, dont la fameuse Rivière des Tribunes.

Traditionnellement réservée à l'élite des sauteurs, cette épreuve sportive, riche en rebondissements, est au paroxysme de la performance et nécessite une condition physique irréprochable.

Bon anniversaire monsieur Charlot.

Charlot fête ses cent ans ! Bien après l'apparition du son au cinéma, le personnage emblématique de Charlie Chaplin persiste à rester muet.

Découvrez une rétrospective de ses meilleurs courts-métrages mis en musique en direct avec les compositions originales de Mister Février au piano... pour retrouver la magie du cinéma au Ranelagh de Paris.

Une œuvre tumultueuse.

Paquita de Joseph Mazilier enchanta Théophile Gautier à sa création à l’Opéra de Paris en 1846. Carlotta Grisi en fut l’une des principales interprètes et Marius Petipa fit voyager le ballet jusqu’en Russie, où il en donna une nouvelle version en 1882.

Peu à peu disparu de la scène de l’Opéra, ce ballet fut reconstitué avec ferveur par Pierre Lacotte en 2001. Intrigues, enlèvement, secrets de famille rythment cette œuvre chorégraphique trépidante où les danses de caractère et la pantomime se mêlent à une technique exigeante.

Les décors et costumes choisis contribuent à créer un spectacle haut en couleur qui se déploie dans l’Espagne pittoresque du XIXe siècle.

Il a trouvé sa voix…

Reconnu comme l'un des ténors les plus accomplis de la scène lyrique internationale, l'Allemand Jonas Kaufmann ne cesse d'enchanter le public partout où il se produit.
Arpentant les plus prestigieux centres lyriques internationaux tels que le Metropolitan Opera de New York et l'Opéra d'Etat de Vienne, Jonas Kaufmann fait entendre une voix parfaitement maîtrisée, à la musicalité indéniable et remplie d'émotion. En somme, tout ce qu'il faut pour séduire un auditoire amoureux des grandes voix de ténor.

Le plaisir, c'est le goût.

Considéré comme l'un des plus grands festivals culinaires, le Taste festival s'installe à Paris et plus particulièrement au Grand Palais. Il accueille, durant quatre jours, des gastronomes venus du monde entier.

De nombreux stands, tenus par des restaurants mondialement connus, proposeront des dégustations. Mais le Taste of Paris est plus qu'une fête gastronomique : c'est un rendez-vous familial qui se goûte, se visite, et se vit dans une bonne humeur générale.
Ce festival est placé sous le parrainage d'Alain Ducasse et de Joël Robuchon.

Un jazz très personnel.

Depuis son premier disque en tant que leader en 1998, Kyle Eastwood n’a cessé de repousser les frontières de son univers personnel en déclinant avec un certain savoir-faire l’étendue de ses goûts musicaux. Timepieces, le nouvel album du contrebassiste, sonne comme l’aboutissement du travail entamé avec les jeunes et talentueux musiciens anglais qui l'accompagnent depuis trois albums, désormais rejoints par un batteur cubain qui leur insuffle une pulsation impeccable.

Icône pop.

Après avoir rencontré un grand succès à Londres en 2013, la rétrospective, autour de la carrière de l'artiste anglais et icône de la musique pop David Bowie , s'installe à la Philharmonie de Paris.
Chanteur ayant vendu 140 millions d’albums au cours de sa carrière, compositeur, producteur et acteur, David Bowie a marqué l'histoire de la musique.

Cette exposition vous permettra de découvrir plus de 300 objets liés à cette icône culturelle : paroles manuscrites, costumes originaux, mode, photographie, cinéma, vidéos musicales, décors et instruments de Bowie… Vous allez découvrir une pop odyssée sans précédent, qui retrace aussi bien les collaborations artistiques du musicien que sa vie personnelle.

Un hommage à la mesure de l'homme qui, de "Ziggy Stardust" à "China Girl", a marqué de son empreinte la musique du XXe siècle et a signé, en mars dernier, un nouvel album intitulé The Next Day.

Un monde poétique et naturel.

Parallèlement à l’exposition Les Bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère où Claude Gellée sera représenté par un important tableau de la National Gallery de Londres, le Petit Palais propose un parcours dans une des salles de la collection permanente. Toutes ces œuvres sont issues de la collection Dutuit.

Surnommé "le Lorrain" à Rome, ce peintre, qui était également dessinateur et aquafortiste, Claude Gellée est devenu célèbre grâce à ses paysages et à son univers poétique.
Son approche était sensible mais aussi idéalisée de la nature.

Une villa classée au titre des Monuments historiques.

Commandée par un couple d’industriels pour concevoir sa résidence secondaire, la villa Sayer est l’unique habitation individuelle construite en France par l’architecte de renommée internationale Marcel Breuer (1902-1981).
La demeure, posée à flanc de coteau au cœur d’un paysage verdoyant, témoigne des recherches de l’architecte durant les années 1960. Une spectaculaire toiture, constituée de deux grandes voûtes en voiles de béton armé de forme hyperbolique, est supportée par trois piliers aux volumes sculpturaux qui en constituent les points d’appui extérieurs. Cette prouesse technique permet de libérer un vaste espace à vivre qui offre, grâce à de larges vitrages, une vue panoramique sur la nature environnante.

Le plan de la maison, d’une grande limpidité, s’attache à séparer les espaces ouverts des zones privées. Un soin particulier, caractéristique du travail de Marcel Breuer, est porté au béton, matériau structurel mais aussi de décor et de finition, bouchardé ou laissé brut de décoffrage…

Quand le jazz est là…

Le Jazz est plus qu'une musique: c'est un état d'esprit colporté par ceux qui aiment et font le jazz, le perpétuent, mais aussi le guident vers demain.

Au cœur d’un des plus beaux arrondissements de Paris, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés conjugue élégance et exclusivité et a réussi, en à peine quelques éditions, à devenir un événement incontournable et majeur de Paris. Il apporte un réel esprit de partage et de fête tout autour du mythique berceau du jazz : Saint-Germain-des-Prés.

Ce ballet ? Un véritable paradis !

S’appuyant majoritairement sur le scénario poétique de Prévert réalisé par Marcel Carné, le danseur étoile José Martinez signe avec Les Enfants du paradis son premier grand ballet pour la Compagnie.
Le chorégraphe fait revivre un Paris disparu, celui du Boulevard du Crime de la première moitié du XIXe siècle.
Dans une scénographie évoquant un plateau de cinéma, le mime Baptiste déroule le fil de ses souvenirs, en particulier sa rencontre avec Garance, son amour impossible pour cette femme merveilleuse et insaisissable.

Le futur de la danse.

Avez-vous déjà vu un spectacle avec des lunettes 3D ? Sous la direction du chorégraphe Garry Stewart, l’Australian Dance Theatre vous fera vivre une véritable aventure visuelle. Multiverse ou quand la technologie se met au service d’une danse en plusieurs dimensions.

Fort de cinquante ans de créations, l’Australian Dance Theatre est devenu la référence de la danse en Australie, développant une qualité rare : attirer à lui les meilleurs éléments, danseurs ou collaborateurs.

Des chansons à transmettre.

Dans le village de Melattur, au Tamil Nadu, une activité fébrile règne chaque année pendant le Bhagavata Mela Nataka Festival, organisé à l'occasion de l’anniversaire du Seigneur Narashima, 4e incarnation de Vishnu. Créé par la "colère divine", il symbolise la lutte contre le mal et la tyrannie, possède une face de lion effrayante et s’arme de griffes.

Le bhagavata mela de Melattur, l’une des rares formes survivantes de théâtre de temple, est le seul lien actuel qui nous relie à l'ancien théâtre sanskrit dans le Tamil Nadu. Sa tradition est née il y a quatre siècles à l’occasion du mouvement religieux hindouiste Bakthi. D’autres formes théâtrales similaires existent encore ailleurs.
17 artistes seront sur scène pour un spectacle joué très exceptionnellement hors de l’enceinte du temple.

Ils vont se battre pour le titre.

Qui va pouvoir venir à bout de Rafael Nadal ? Maria Sharapova peut-elle conserver son titre ? L'année 2014 a vu le Big Four trembler et 2015 peut signer une ère de renouveau pour les hommes. Avec Marin Cilic qui a remporté l'US Open l'année dernière, ils sont nombreux à vouloir s'imposer sur le circuit. Mais avec un Rafael Nadal toujours aussi gourmand sur terre battue, la bataille s'annonce âpre. A moins que Rodger Federer, porté par son envie d'écrire l'histoire ou qu'un Djokovic en quête de gloire, n'en décident autrement.

Côté femmes, Serena Williams dont le palmarès ferait rougir Federer, pourrait bientôt tirer sa révérence et pourquoi sur un nouveau titre à Roland Garros. A moins qu'Anna Ivanovic ou la jeune Eugenie Bouchard ne viennent contrarier sa suprématie.

Cette année encore, que ce soit sur le court Philippe Chatrier ou Suzanne Lenglen, une nouvelle page du tennis va s'écrire lors de ces internationaux de France.

Un opéra wagnérien à la française.

Le compositeur Ernest Chausson a assisté à la création de Parsifal à Bayreuth en 1882. Ce fut pour lui un choc. Sa production se nourrira par la suite de cette découverte du langage wagnérien, qu'il fera sien en l'adaptant à sa propre sensibilité - et au public français, en faisant une œuvre presque impressionniste dans son écriture orchestrale. Ce travail ne se fit d'ailleurs pas sans mal, puisqu'il resta une dizaine d'années (1886-1895) à peaufiner la partition de ce Roi Arthus, qu'un décès prématuré (un accident de bicyclette !) devait l'empêcher de jamais voir sur scène... Mais ne vous y trompez pas : malgré les parallélismes, Le Roi Arthus est tout sauf un décalque de Tristan : Chausson, pour son premier et unique opéra, parle déjà à la première personne, et ouvre la voie à Debussy et Dukas par exemple qui, à leur manière, lutteront eux aussi contre le courant naturaliste qui triomphait alors.

Une œuvre entre chaque ligne.

Avec La Comédie humaine : Dotremont, Duchamp, Picasso, la Maison de Balzac célèbre la rencontre de Balzac et du mouvement CoBrA en faisant dialoguer les "peintres de l’écriture" du XIXe siècle (Théophile Bra, Victor Hugo) avec la modernité (Jean Cocteau, Marcel Duchamp, Asger Jorn, Henri Michaux).

Fondateur du mouvement CoBrA, Dotremont s’inscrit dans un rapport vivant et complexe à Balzac.
Mêmes recherches sur l’écriture et son rapport au texte : usage inattendu des fontes d’imprimerie, l’importance de la main…

Ludique et poétique, l’exposition s’intéresse à ces expériences plastiques autour de l’écriture initiées par Balzac, et propose une réflexion sur les ressorts les plus intimes de la création artistique.

Pleins feux sur la plus belle avenue du monde !

La notoriété internationale des Champs-Elysées, son accessibilité et sa dimension en font naturellement un lieu pour de grandes manifestations au caractère exceptionnel.

C’est l'ambition de Champs-Elysées Film Festival : être un festival véritablement populaire et devenir un rendez-vous incontournable pour le cinéma français et américain, le tout sur la plus belle avenue du monde.

En proposant au public des films indépendants et de grandes avant-premières hollywoodiennes (en présence des équipes des films), le festival désire mettre en avant toute la diversité du cinéma américain.

Une histoire d'amour.

Au Caire, Ramy et Julietta se marient en secret. Ils voudraient vivre leur amour au grand jour, mais leurs familles, si différentes, sont ennemies de longue date.
Entre joie, peine, amour et rivalité, quel avenir attend les deux tourtereaux ? Quelle est cette mystérieuse main du destin qui semble intervenir dans leurs vies ?

Cette création de danse théatralisée est librement inspirée de l’histoire d’amour éternelle de Roméo et Juliette, où Taly et Kareem Gad (co-directeurs de la compagnie Bell’Masry) réussissent avec élégance le pari de mêler les valeurs de l’Égypte traditionnelle à la modernité du 21e siècle.

Le sensibilité japonaise mise en œuvre.

Dernière grande école de peinture traditionnelle chinoise, l’école de Lingnan est née au Guangdong (actuelle région de Canton). Au début du Xxe siècle, Chen Shuren et les deux frères Gao, Gao Jianfu et Gao Qifeng, s’inquiètent de l’essoufflement politique et culturel de la Chine.

Ainsi que nombre de leurs contemporains artistes et penseurs, ils se tournent alors vers le Japon pour refonder une modernité chinoise. Ils s’inspirent du Nihonga, mouvement rénovateur de la peinture traditionnelle japonaise, et élaborent un nouveau style pictural original. L’école de Lingnan s’enrichit des sujets naturalistes propres à la sensibilité japonaise..

Le musée Cernuschi retracera la naissance de cette école et sa complexité.

Sur la trace des navires.

La France, forte de ses 12 840 km de littoral et ses 11 millions de km² de surface maritime, est le deuxième domaine maritime mondial après les États-Unis. Près de 360 millions de tonnes de marchandises transitent chaque année via les principaux ports français : Marseille, le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen ou encore Bordeaux.

Sur 1 000 m², l’exposition propose un parcours interactif et ludique, avec en fil conducteur les exemples concrets de routes commerciales et de cargaisons des produits d’alimentation : céréales, huile d’olive, sel et épices, café, thé et cacao, vin, fruits exotiques. Pour chaque période de l’histoire du commerce maritime un film d’animation viendra dialoguer avec les objets et retracer un voyage.

L'amour chrétien des images.

En parallèle de l'exposition Poussin et Dieu, le musée du Louvre propose de s'attarder sur l'iconophile de la Rome pontificale et comment elle a influencé la peinture française entre 1580 et 1660. En effet, le XVIe siècle fut marqué par une crise religieuse majeure qui a eu un très fort impact sur les artistes et donc sur les images.
Dès la fin de l'année 1522, un iconoclasme véhément prit forme en France et aux Pays-Bas afin de traduire une certaine ambiance qui affecta beaucoup les peintres.

L'art religieux se construisit ainsi en Italie, en prenant comme base les notions de pureté et de vérité. L'exposition a pour vocation de montrer deux pôles opposés et profondément liés : la peinture sous la Rome pontificale et l'influence de cet art sur l'Ecole française.

Rencontre entre deux cultures.

Pour la première fois en France, les arts, la culture, le design et l'art de vivre de Singapour sont mis à l’honneur pendant Singapour en France – le festival. Les meilleurs talents se produisent dans des expositions, des performances, des résidences et de nombreux autres événements dans différents lieux parisiens (Théâtre de la Ville, Cinémathèque Française ou le Palais de Tokyo. Ce festival s’inscrit également dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance de Singapour et marque un point d’orgue dans les célébrations du cinquantième anniversaire des relations diplomatiques avec la France.

José Montalvo s'attaque au mythe du "roi des héros".

Artiste permanent au Théâtre de Chaillot, José Montalvo en profitera pour présenter sa nouvelle création, dans laquelle il met en scène un échange entre le classique et le moderne. Du Stravinski vient ainsi donner la réplique à la pop anglo-saxonne d'aujourd'hui pour mieux raconter l'épopée de Gilgamesh, ce roi sumérien extrêmement égocentrique qui, dit-on, aurait rassemblé toutes les richesses de la terre et est considéré comme le premier héros de l'humanité, bien avant l'Iliade ou la Bible.

Toute une intimité dévoilée dans la peinture.

Le Musée Marmottan Monet présente une exposition unique, puisqu'il s'agit de la première sur les thèmes de la toilette et de l'intimité de l'hygiène. Un tel sujet n'avait encore jamais été proposé sous forme d'exposition, ce qui permet au musée de créer la surprise grâce à des œuvres d’artistes majeurs du XVe siècle à aujourd’hui, concernant les rites de la propreté, leurs espaces et leurs gestuelles.

Une centaine de tableaux, des sculptures, des estampes, des photographies et des images animées (appelées également chronophotographies) sera à admirer le long du parcours.

Chefs-d'œuvre à Paris.

Dans le cadre de la troisième phase de son inauguration, la Fondation Louis Vuitton propose une exposition à caractère historique : Les Clefs d'une passion. Cette exposition réunit de grands chefs-d'œuvre qui ont marqué l'histoire de l'art moderne. Découvrez ou redécouvrez les œuvres de Mondrian, Malevitch, Rothko, Léger, Picabia ou encore Munch. Les œuvres présentées proviennent des plus grands musées du monde (la Tate Modern à Londres, le MOMA à New York, le Munch Museum d'Oslo ou encore le MOCA de Los Angeles).
Les visiteurs pourront par exemple contempler le Cri de Munch en provenance du musée Munch d'Oslo.

Un talent féroce.

L’exposition sera l’occasion de découvrir cette artiste italienne, tout en révélant les multiples facettes de son travail. Sa pratique irrévérencieuse traverse quasiment tout le XXe siècle et a flirté aussi bien avec le surréalisme que l'art concret, l’art informel, l'arte povera ou l'art brut, tout en restant inclassable.


Carol Rama est actuellement considérée comme une artiste incontournable pour comprendre les mutations de la représentation et le travail d’artistes tels que Louise Bourgeois, Cindy Sherman, Rosemarie Trockel. Son œuvre avant-gardiste a récemment suscité beaucoup d’intérêt auprès des institutions, des historiens d’art et des artistes.

Tous à table.

Cette exposition s'attarde sur les arts culinaires traditionnels. A l'heure de la mondialisation, des fast-foods et de la restauration rapide, les œuvres présentées rappellent que des traditions et des rites existent encore, ainsi qu'une certaine conception de la consommation de nourriture.
Traditions, actes et savoir-faire sont exposés afin de témoigner d'une certaine histoire des préparatifs et de la base de l'alimentation.

Masques, sculptures, objets d'art… Une série d'œuvres permettra d'évoquer différentes cultures mais aussi les arts culinaires partout dans le monde. Ces supports de communication et de consommation sont mis en valeur grâce à des installations.

Préservez votre santé.

Cette exposition présente des installations de l'artiste franco-béninois Julien Vignikin. Chaque œuvre interroge le spectateur sur l'alimentation dans le monde et sur le phénomène de la "malbouffe". En abordant l'une des préoccupations majeures de nos sociétés, l'artiste expose son opinion.

L'âge d'or espagnol.

Artiste incontournable de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599-1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol.

L’exposition aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris met son œuvre en dialogue avec de nombreuses toiles d’artistes de son temps qu’il a pu connaître, admirer ou influencer.

L'exposition se penche également sur la question des variations de styles et de sujets dans les premières compositions de Velázquez, le passage entre naturalisme et caravagisme, ainsi que son égale habileté à exécuter paysages, portraits et peintures d’histoire.

Imposer son style.

Ce sculpteur italien, proche du mouvement Liberty et du symbolisme, a su élaborer un langage ou l'expressionnisme se mêle aux réminiscences de l'art antique, de la Renaissance, mais aussi néogothiques, dans un équilibre inédit entre la force expressive du modèle et la grâce de motifs purement décoratifs.

Etranger au monde des avant-gardes, Wildt connut un succès critique controversé. Cette exposition exceptionnelle présente pour la première fois en France sculptures et dessins de l'un des artistes les plus raffinés et cultivés du XXe siecle.

Hippodrome patriotique.

Date à confirmer.

Autour du 14 juillet, l'hippodrome de Longchamp est sportif. Huit courses sont au programme en fin d'après-midi. Un spectacle exceptionnel puisque ce sera la première fois de la saison que les meilleurs poulains et pouliches de trois ans vont s'affronter.

Des animations sont aussi prévues toute l'après-midi puisque plusieurs points de l'hippodrome accueillent les enfants pour leur faire vivre des expériences inoubliables autour du monde des chevaux. Vers 21h30, rendez-vous sur la piste de danse. A noter qu'un grand feu d'artifice sera tiré en fin de soirée.

Réflexion sociologique.

Ballet en deux actes, La Fille mal gardée est une comédie romantique pastorale, tout en grâce. Si le thème des amours contrariées n'est pas nouveau, l'originalité réside dans le fait de faire figurer des protagonistes issus du petit peuple dans un ballet.

Un ballet sucré, tiré d'une pièce de Dauberval, inspiré d'une gouache de Beaudouin aperçue par hasard un jour, représentant une jeune fille que sa mère querelle.

Un véritable hommage à Frédéric Chopin…

Date à confirmer.

La Société Chopin, créée en 1911, honore la mémoire et l'œuvre du compositeur franco-polonais à travers divers événements tels que des concerts, des conférences, des voyages ou encore des manifestations littéraires.

Elle organise également le festival Chopin à Paris qui se tient tous les ans, depuis 1983, à l'Orangerie du Parc de Bagatelle. Là encore, il s'agit de contribuer au rayonnement de l'œuvre de Frédéric Chopin à travers des concerts de prestige. Un véritable hommage au musicien romantique donc, et ce, pour votre plus grand plaisir.

Un Paris réussi.

Le styliste Yves Saint Laurent présente, le 29 janvier 1971, sa collection intitulée Libération ou Quarante, qui s'inspire de la mode des années d'après-guerre. La collection se compose de robes courtes, alors que les mannequins ont les épaules carrées et sont très maquillées. Les multiples références au Paris de l'Occupation font scandale, au point qu'Yves Saint Laurent est violemment critiqué dans la presse.
Cependant, la collection offre une image rétro qui va bientôt envahir la rue et les placards des fashionistas.

Cette collection fait rentrer la mode dans l'histoire contemporaine. Haute couture et prêt-à-porter n'ont jamais été aussi proches. Libération devient le manifeste d'un couturier qui devient l'arbitre des ambigüités et, surtout, un artiste incontournable.

Une figure de la scène allemande.

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une rétrospective consacrée à Markus Lüpertz (né en 1941 à Liberec), artiste majeur de la scène allemande.
Dès les années soixante, Lüpertz s’émancipe de l’art abstrait prédominant. Renouant avec la figuration, il utilise un répertoire de motifs issus de différents registres, périodes et styles. Il instaure, plus largement, un dialogue singulier entre la peinture et la sculpture, le figuratif et l’abstrait, le passé et le présent et revisite l’histoire de l’art moderne avec une grande liberté stylistique.
Cette rétrospective réunissant peintures, sculptures et œuvres sur papier retracera l’ensemble de la carrière de l’artiste, du début des années 1960 avec la série Donald Duck, à sa production la plus récente, incluant la série Arcadies de 2013.

Il ne manque pas un bouton de guêtre !

L’exposition est l’occasion de dévoiler une collection unique au monde de plus de 3000 boutons, datés du XVIIIe au XXe siècle, acquise en 2012 et ayant reçu le statut d’œuvre d’intérêt patrimonial majeur par la Commission consultative des Trésors Nationaux.
Ces pièces, petites par leur taille, sont cependant de véritables objets d’art par la préciosité des matériaux et techniques qui entrent dans leur fabrication.

Réalisées par des artisans issus de disciplines diverses : passementiers, brodeurs, orfèvres, verriers, céramistes ou paruriers, ces boutons cristallisent à eux seuls la mémoire et l’évolution des savoir-faire.

La peinture italienne, toute une histoire.

Pionnier de la redécouverte du Caravage, Roberto Longhi (Alba, 1890 - Florence, 1970) est l’une des figures les plus fortes de l’histoire de l’art italien du XXe siècle.
Son regard d’expert et d’historien s’est posé sur les grands primitifs, comme Giotto (vers 1266/67 – 1337), Masolino (1383 – vers 1440), Masaccio (1401 – vers 1428), ou Piero della Francesca (vers 1415 – 1492), comme sur le Caravage. Esprit ouvert sur son temps, proche des artistes contemporains tel Morandi, il a permis grâce à ses études, une lecture renouvelée des grands moments de la peinture italienne.

À partir d’une sélection de chefs-d’œuvre de la Fondation Roberto Longhi et d’œuvres exceptionnelles issues de musées italiens et français (Galerie des Offices, Galleria Palatina de Florence, Musées du Vatican, Gallerie dell’Accademia de Venise...), le Musée Jacquemart André célébrera les passions italiennes de Roberto Longhi. L’exposition mettra en lumière deux axes forts des études Longhi : les primitifs italiens et le Caravage et les caravagesques.

Un certain style.

Le Palais Galliera présente la première rétrospective parisienne consacrée à Jeanne Lanvin, qui a fondé la plus ancienne maison de haute couture encore en activité. Cette exposition propose une scénographie originale réalisée en étroite collaboration avec Alber Elbaz, directeur artistique de Lanvin.
Les pièces exposées font parties du fonds du Palais Galliera ainsi que des collections de la maison Lanvin.

C'est en 1908 que Jeanne Lanvin a proposé sa première collection pour enfants. Forte de ce succès, elle rejoint les grands noms de la haute couture parisienne et ouvre plusieurs départements. La maison emploie plus de 1000 ouvrières.
Dans les années 20, le bleu et ses variations deviennent les couleurs fétiches de Lanvin, alors que Jeanne Lanvin se fait une spécialité des boléros du soir brodés ou en lamé.

Deux artistes au diapason.

Poursuivant l’exploration des liens entre l’œuvre de Victor Hugo et l’art moderne, le musée propose la confrontation des dessins du poète avec ceux de Louis Soutter. Cette mise en parallèle invite à suivre deux artistes hors normes, qui brouillent les frontières et ne se laissent guider que par leur vision et leur liberté.

Le dessinateur et violoniste Louis Soutter (1871-1942), est l’une des figures majeures de l’art suisse.
C’est entre 1923 et 1927 que Soutter, alors placé dans un hospice de vieillards du Jura vaudois, se met, à l’âge de cinquante-deux ans, à dessiner et à écrire à la plume, avec de l’encre noire, dans une quarantaine de cahiers d’écolier.
Il recouvre également de dessins et de courts commentaires les pages d’une vingtaine d’ouvrages environ (romans, livres d’art et de poésie).

Lever de rideau sur le théâtre asiatique.

Le monde du théâtre s’expose au musée Guimet : celui des épopées, des histoires et des mythes.
De l’Inde au Japon en passant par la Chine et l’Asie du Sud-est, masques, costumes, marionnettes et figures du théâtre d’ombre illustrent les multiples facettes d’un art plus que millénaire qui reste aujourd’hui encore l’objet d’une immense fascination bien au-delà des frontières du continent asiatique.

Un espace déambulatoire.

Isabelle Cornaro est invitée à concevoir une œuvre pour le Païpe. À la suite des interventions réalisées par Ulla von Brandenburg et Sheila Hicks, il semblait pertinent d’inviter Isabelle Cornaro à concevoir une installation in situ pour un espace à mi-chemin entre le théâtre frontal et le diorama immersif, tant cette artiste est attachée à la construction gestuelle comme mentale du paysage, entre mimésis et abstraction.

Le paysage constitue une prémisse importante dans l’œuvre de l’artiste, que ce soit dans les photographies intitulées Savane autour de Bangui et le fleuve Utubangui (2003-2007) où le territoire est dessiné à l’aide de bijoux, ou la série d’installations Paysage avec poussin et témoins oculaires (2008-) inspirées du peintre Nicolas Poussin (1594-1665), de ses paysages pastoraux et de ses évocations d’un monde champêtre idéalisé.
Pour le Palais de Tokyo, Isabelle Cornaro a décidé de réaliser une installation de peintures murales.

Des trésors d'orfèvrerie.

En septembre 1943, deux responsables des services religieux des synagogues espagnole et levantine du ghetto de Venise cachèrent une quarantaine d’objets précieux avant l’entrée des nazis dans la ville. Déportés, ces deux hommes ne revinrent jamais des camps d’extermination.
Récemment, les objets soustraits aux spoliations ont été redécouverts à la faveur de la restauration de la synagogue espagnole.

Ce trésor d’orfèvrerie liturgique, pour l’essentiel en argent, compte des couronnes de torah (keter torah), des ornements de bâtons de torah (rimmonim), des mains de lecture (yad), des boîtes à aromates (bessamim), des lampes-appliques de Hanoukkah (fête des Lumières), des lampes de synagogue, des coffrets de torah (tiq), des plats, un bassin et une aiguière.

L'art d'une nation.

Dans l'Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs se font les interprètes du désir de progrès d'une nation venant de trouver son unité. Ebénistes, céramistes, maîtres verriers travaillent en collaboration avec les plus grands artistes, créant ainsi un véritable "style italien".

Cette période de créativité extraordinaire est présentée à travers un parcours chronologique d'une centaine d'œuvres.
Le style Liberty, qui s'affirme au tournant du siècle, est évoqué par les créations de Carlo Bugatti, Eugenio Quarti, Federico Tesio, en dialogue avec l'œuvre des peintres divisionnistes.
Une deuxième section est consacrée au futurisme dont l'esthétique inspirée par le progrès et la vitesse s'étend à tous les aspects de la vie.

Light box.

Parallèlement au don de 45 œuvres de Henry Darger au musée, Kiyoko Lerner a offert en 2014 un important ensemble de photographies de son mari Nathan Lerner (Chicago, 1913-1997). Le Musée d’Art moderne lui rend hommage en présentant une large sélection de cet ensemble dans une salle de ses collections permanentes.

L’œuvre de Nathan Lerner a fait l’objet de nombreuses expositions aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, dont une importante rétrospective en 2008 au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris.
Le fonds exposé ici en partie est un don exceptionnel à plus d’un titre : par son ampleur (230 œuvres qui couvrent l’ensemble de sa carrière), par sa qualité, mais aussi par son aspect inédit : beaucoup d’œuvres n’ont encore jamais été publiées ni même dévoilées au grand public, notamment une série de photographies prises au Mexique.

Un festival au parfum d'été… mais parisien !

Les Solistes à Bagatelle est un festival qui, depuis 2000, soutient la création et les jeunes musiciens autour du piano. Il prend ses nouveaux quartiers à l’Orangerie de Bagatelle, en 2012, pour laisser la place aux travaux d’extension de Roland-Garros sur le site des Serres d’Auteuil.

Mais l’idée que la musique classique est réservée à une certaine catégorie de public, qui n’était pas de mise aux Serres d’Auteuil, ne le sera pas non plus à Bagatelle ! Des concerts de grande qualité, décontractés, courts, pas chers et même gratuits pour les enfants attendent le public, le tout dans un lieu magique, convivial et fleuri, dont on pourra découvrir l’extraordinaire roseraie au mois de juin.

Le festival Les Solistes des Serres d'Auteuil à Bagatelle a toujours le parfum d'un festival d'été en région, mais il reste parisien.

Deux hommes, une même ambition.

Années 1520 : l’empire espagnol de Charles Quint, assoiffé d’or et de conquêtes, poursuit son exploration de l’océan Pacifique et du littoral sud-américain entamée une décennie plus tôt. Au même moment côté amérindien, le plus grand empire inca jamais connu – Tawantinsuyu, "l’empire des quatre quartiers" – mène son expansion sous le règne de Huayna Capac. À la mort de ce dernier, une crise dynastique porte au pouvoir son fils Atahualpa, coïncidant avec l’arrivée sur le territoire péruvien de l’espagnol Francisco Pizarro et de ses conquistadores.

Autour des récits espagnols et indigènes de la conquête, illustrant les parcours parallèles puis l’affrontement de ses deux protagonistes, l’exposition retrace les moments-clés de l’histoire du continent sud-américain.

Une vision nouvelle.

Le vitrail français contemporain est aujourd’hui l’un des éléments phares du patrimoine national. Ouvert depuis 1945 aux plus grands artistes, il offre un éventail de visions et de formes élargi à l’extrême où les signatures de peintres reconnus sur la scène internationale comme Chagall, Benzaken, Tremlett, Soulages, Raysse, se succèdent dans les architectures les plus prestigieuses qu’elles soient anciennes ou modernes, civiles ou religieuses.

Cette exposition a pour ambition d’immerger le public au cœur de cet univers fascinant et de donner des clés pour la compréhension de cet art si particulier.
Elle est fondée sur la présentation de vitraux qui permettent de les appréhender dans des conditions exceptionnelles de vision rapprochée, propre à provoquer un choc esthétique auquel tous les publics seront sensibles.

Une œuvre géométrique.

La géométrie est constitutive de l'architecture. Outil de conception, de représentation et de transmission, cette science de la mesure et de l’espace est une invitation à penser le monde. Elle participe à la fois d’un ordre symbolique et d’un langage à visée universelle.
Depuis près de vingt ans Fabien Vienne, né en 1925, à la fois architecte, urbaniste, designer, conçoit des jeux d’architecture qui explorent la géométrie.

À l’articulation des sciences de l’ingénieur et de l’architecte, ses recherches formelles proposent d’appliquer les systèmes numériques de cette discipline aux formes construites. Ses jeux de géométrie, interrogent les mesures de notre corps, de l’architecture et du monde physique et invitent à réfléchir sur les spécificités et les oppositions entre l’espace de la représentation et l’espace habité.

Les saveurs du palais.

Louées pour leurs vertus médicales et thérapeutiques, les boissons dites "exotiques", introduites au XVIIe siècle en Europe, ont été associées aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle. Les bois sons issues du cacaoyer, du caféier et du théier – plantes exogènes à l’Europe – ont fait partie intégrante des sociabilités de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie dès leurs introductions officielles auprès des cours d’Europe.

Cette exposition propose une nouvelle lecture de ces boissons entrées dans les rituels du quotidien, en présentant des œuvres de nombreux artistes emblématiques du XVIIIe siècle comme Boucher ou Chardin.

Théâtre en plein air.

Au cœur du Bois de Boulogne, le théâtre de verdure du jardin du Pré Catelan est l'un des plus beaux du monde. Chaque année, à l'approche de l'été et pendant plusieurs mois, le jardin accueille un festival de théâtre. Ce festival présente des pièces de William Shakespeare et autres auteurs jouées en plein air… une belle manière de redécouvrir le théâtre et d'allier culture et nature !

Les Seigneurs au galop.

Considérée comme la plus prestigieuse course de galop au monde, le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe est le plus grand rendez-vous sportif du galop international.
Cet événement sportif mondial permet à la France de figurer parmi les grandes nations organisatrices de courses et constitue une étape majeure pour la notoriété de l'élevage du cheval pur-sang français.
Réputée dans le monde entier pour son ambiance unique, mais aussi et surtout pour la qualité des chevaux qui y sont présentés, cette course de galop s'effectue sur la distance classique de 2 400 mètres et sur gazon, chaque premier dimanche d’octobre. Cette confrontation intergénérationnelle réunit les meilleurs pur-sang mâles et femelles de trois ans et leurs aînés à l'hippodrome de Longchamp

Rêver d’être au départ de la plus prestigieuse course de galop, dans l'une des plus belles villes au monde, exerce une réelle fascination, même chez les plus puissants.

Point d’orgue du week-end également, la Qatar Arabian World Cup, véritable championnat du monde du Pur-sang Arabe.

Une succession documentaire.

L’exposition réalisée grâce au don exceptionnel de la succession Darger présente un panorama de cet artiste longtemps en marge du monde de l’art. Découvert quelques mois avant sa mort par le photographe Nathan Lerner, Henry Darger a produit dans le plus grand secret une œuvre littéraire et picturale de grande ampleur, notamment des illustrations du grand récit épique connu sous le titre The Realms of the Unreal (Les Royaumes de l’Irréel), fondé autour d’une immense guerre qui a pour origine la rébellion des enfants tenus en esclavage par le peuple des Glandéliniens.

L’œuvre de Darger exprime de manière acerbe les enjeux du XXe siècle, le tout dans une esthétique souvent qualifiée de pré-Pop. L’exposition met en valeur les différents ensembles de son œuvre : grands panneaux narratifs recto-verso, drapeaux, portraits de personnages et un ensemble documentaire.

Nouvelle parure pour l'écrin du Lido.

Après la revue Bonheur qui s'est joué depuis l'année 2003, un vent de nouveauté souffle sur l'un des plus célèbres cabarets parisiens, situé sur l'avenue des Champs-Elysées.
Après le directeur artistique Pierre Rambert, c'est donc à Franco Dragone, à qui l'on doit les productions The House of Dancing Water à Macao et A New Day de Céline Dion à Las Vegas, de prendre sa suite pour une nouvelle ère.
Le nouveau spectacle 2015 Paris Merveilles conserve l'âme du Lido avec Bluebell Girls, scénographie, costumes, strass, plumes et paillettes, tout en lui insufflant une inspiration audacieuse.